Bon Bon à la maison?
On a marre des mauvaises nouvelles. On est fatigué des discours pointant l’incurie des uns et des autres. Accordons à nos dirigeants la volonté de faire de leur mieux. On ne va pas cacher notre inquiétude, mais on va essayer de changer les idées avec une bonne nouvelle par jour, à partir de ce vendredi, une initiative joyeuse et gourmande prise par un(e) chef(fe) ou un producteur(trice). Amis chefs, n’hésitez donc pas à envoyer vos idées, vos réactions et vos initiatives, on les publiera. On commence avec l'ami Christophe.
Christophe Hardiquest est un des premiers chefs étoilés à faire bouger les choses. La triste réalité que l’on traverse pourrait faire réagir les chefs et venir avec de nouvelles idées, notamment de ne pas laisser comme elle le fait depuis des années le marché de la restauration à emporter, aux pizzerias et à une niche de restaurants souvent perçus comme de petite ou de moyenne gamme. C’est toutefois avec une autre idée que propose le Bruxellois. Ce soir, son restaurant est complet, mais à partir de la semaine prochaine, fermeture oblige, le chef de Bon Bon propose de se déplacer avec un ou deux membres de sa brigade pour cuisiner chez vous. « On n’a pas le choix » avance celui-ci. « On est indépendants, on a des traites à régler, une brigade à gérer… Ou bien on déprime, on bien on râle ou bien on essaie de réagir. Notre idée, c’est d’aller cuisiner chez les gens. On proposera un « menu de marché », à définir entre nous, dans les prix habituels de ce que nous proposons au restaurant. Les gens pourront boire leurs vins s’ils le souhaitent. En fonction des desiderata, nous viendrons à trois (deux en cuisine et une personne pour assurer le service) ou davantage si la présence d’un sommelier, par exemple, est requise. » En photo, le cappuccino ostendais